Des aides auditives hors du circuit audioprothétique ?
C’est NON : une mise au point nette et précise de l’assurance maladie (AM)
Rappel du contexte : en février dernier, le laboratoire pharmaceutique « Evolupharm » a lancé un premier appareil de correction auditive distribué en pharmacie et présenté comme pouvant prétendre à un remboursement par l’AM au même titre que les équipements d’audioprothèse classiques.
Si les pharmacies sont autorisées à commercialiser des « assistants d’écoute », par arrêté du 13 août 2014, ceux-ci, ne dépassent pas 20 dB d’amplification, or ces nouveaux dispositifs proposés sur le marché par les différentes firmes permettent d’aller jusqu’à 35 dB...
Alors : passage en force ou tentative de profiter du flou existant ?
Toujours est -il que la réponse du syndicat des audioprothésistes (UNSAF) ne s’est pas fait attendre, soutenue en cela par l’Assurance maladie en rappelant que « tout remboursement d’un appareil auditif est conditionné à son adaptation et son suivi par des audioprothésistes »
